tag:blogger.com,1999:blog-4305202457227413253.post936764834563599200..comments2023-04-13T04:54:17.626-07:00Comments on Carnets québécois de pédagogie critique: Obsession des notes et stress scolaire chez mes étudiantesStéphanie Demershttp://www.blogger.com/profile/06760412635200287473noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-4305202457227413253.post-51817542625247761392008-02-22T15:24:00.000-08:002008-02-22T15:24:00.000-08:00Je ne sais pas ce que nous dit la théorie au sujet...Je ne sais pas ce que nous dit la théorie au sujet des femmes en position de pouvoir...«masculinisent»-elles leur comportement ? Le cas que tu décris ne me semble pas isolés, il est le propre d'une société capitaliste et individualiste sauvage où l'on grimpe les échelons en écrasant les autres sous soi. <BR/><BR/>La majorité de la recherche, après un petit tour dans les bases de données (socio et psycho) semble se faire au plan des difficultés qu'éprouvent des femmes qui accèdent à des positions de cadres. <BR/><BR/>Une chose est certaine, c'est que l'écrasement de l'autre, l'exploitation des humains par les humains, c'est à condamner sous toutes ses formes, qu'elles soient masculines ou féminines.Stéphanie Demershttps://www.blogger.com/profile/06760412635200287473noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4305202457227413253.post-14242845937507024162008-02-20T17:52:00.000-08:002008-02-20T17:52:00.000-08:00Je pourrais renchérir avec un exemple de pouvoir d...Je pourrais renchérir avec un exemple de pouvoir d'«écrasement professionnel» qui s'est exercé par un homme, mais envers un homme, et que l'homme au pouvoir a fortement été influencé par quelques femmes proches et, d'après ma petite analyse, surtout jalouses ou se sentant menacées par une ancienneté plus élevée ou que sais-je...<BR/><BR/>Un exemple contrant la théorie ? Un cas isolé ? Je ne sais pas... Juste un exemple d'un cas, disons, différent...<BR/><BR/>SBAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4305202457227413253.post-6829899788395467412008-02-18T05:07:00.000-08:002008-02-18T05:07:00.000-08:00Je suis d'accord avec vous, que la lutte c'est con...Je suis d'accord avec vous, que la lutte c'est contre la classe possédante. Peter McLaren souligne à maintes reprises les dangers de l'éclatement des luttes dans des particularismes exacerbés qui font justement rire la droite<BR/><BR/>Toutefois, la question homme-femme n'est pas un particularisme, c'est un symptôme. La révolution puis l'égalité des sexes ? C'est occulter toutes ces voix féminines en puissance qui ne se lèvent pas parce qu'écrasées par le patriarcat, même au sein des organisations les plus progressistes. Prendre voix, c'est une étape cruciale pour les femmes qui ont besoin de l'appui de leurs frères progressistes. Mais elles ont peine à le faire parce qu'elles traînent derrière elles les boulets d'un asservissement qui, bien que moins évident aujourd'hui, est d'une puissance incontestable. Donc, si les progressistes veulent actualiser tout le potentiel de la gauche et des classes dominées, il va falloir que l'on se penche sur cette question d'égalité maintenant.Stéphanie Demershttps://www.blogger.com/profile/06760412635200287473noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4305202457227413253.post-17151139165646063692008-02-17T19:10:00.000-08:002008-02-17T19:10:00.000-08:00Je me permets d'insister sur un point. Focaliser s...Je me permets d'insister sur un point. Focaliser sur le couple patriarcat-matriarcat, c'est viser la mauvaise cible et contribuer à perpétuer le statu quo hégémonique. La véritable hégémonie est celle de la classe possédante (désignation que je trouve plus juste que classe dominante, terme naturellement associé à la gent masculine). La classe possédante est morte de rire d'avoir, avec la complicité complaisante des médias, de la publicité, des institutions politiques (et de l'école?), réussi à déposséder les moins nantis de manière systémique grâce aux 'chicanes hommes-femmes' et aux frustrations des désirs inassouvis.Jean Trudeauhttps://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4305202457227413253.post-52919787155198546262008-02-16T10:06:00.000-08:002008-02-16T10:06:00.000-08:00Je crois en effet que les femmes comme les hommes ...Je crois en effet que les femmes comme les hommes intériorisent le discours hégémonique (n'est-ce pas le propre de l'hégémonie, comme le disait Gramsci, de s'insinuer à nos dépens et en dépit de nous, bien souvent dans notre propre ontologie ?) Mais la question des femmes de la classe dominante est difficile à cerner et il n'en demeure pas moins que notre société est un patriarcat et qu'elles y sont également soumises. Ces femmes asservissent aussi les autres classes à leur pouvoir, mais elles ne construisent ni ne dirigent le discours hégémonique autant que les hommes, de par le tri entre la sphère publique (celle des hommes) et la sphère privée (celle des femmes). Pourquoi les enseignantes du primaire ne contestent pas cette préservation culturelle (Freire, 1972) de la classe dominante ? Je crois qu'elles n'en sont tout simplement pas conscientes, tout comme lorsqu'elles adhèrent aux idéaux esthétiques malsains de notre société objectifiante. toutefois, il est à noter que les hommes qui ne sont pas de l'élite capitaliste non plus n'en sont pas conscients- comme le démontrent la reproduction sociale des structures de pouvoirs. D'où toute l'importance de la pédagogie critique, car il s'en faut de peu pour passer à la conscience critique. mes expériences avec des étudiantes en formation à l'enseignement primaire me convainquent que les relations de pouvoir sont rapidement remises en question lorsqu'on les analyse avec les étudiants.Stéphanie Demershttps://www.blogger.com/profile/06760412635200287473noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4305202457227413253.post-21641299745293559682008-02-14T15:06:00.000-08:002008-02-14T15:06:00.000-08:00Tout en étant plutôt d'accord avec votre analyse c...Tout en étant plutôt d'accord avec votre analyse concernant concernant l'omniprésence dans notre société des 'valeurs' du pouvoir hégémonique « des hommes blancs de milieu socioéconomiquement aisé », j'aimerais bien comprendre comment il se fait qu'elles ne sont pas contestées au moins par les enseignantes -- majoritaires au moins à l'école primaire. Le pouvoir hégémonique ne serait-il pas plutôt celui « des hommes <I>et des femmes</I> de milieu socioéconomiquement aisé »?Jean Trudeauhttps://www.blogger.com/profile/05092712266886083374noreply@blogger.com