mercredi 24 septembre 2008

Ode à mes étudiants

Je sais que j'y reviens souvent, mais parfois, ils me bouleversent de leur génie.

Dans mon cours de didactique de l'univers social, j'ai chargé mes étudiants du bac en enseignement préscolaire/primaire d'enseigner les techniques géographiques et historiques. C'est une tâche ingrate, qui pourrait être ennuyeuse, mais jusqu'à présent, via Google Earth, les étudiants nous ont fait escalader l'Everest et exploré les seigneuries de l'île d'Orléans (Bravo Steven), nous avons construit des stratégies pour une «boîte à stratégies» pour comprendre comment écrire un texte en histoire, et hier, nous avons découvert comment fonctionnent les cartes de base. «Bof», dites-vous ? En réalité, c'est une des activités les plus joyeusement inductives que j'ai eu l'occasion de vivre.

Paul nous a fait jouer pour découvrir les cartes. L'activité particulièrement adorée par les étudiants du groupe : «Mon doigt est une voiture». On s'est couché sur les tables et voilà qu'au plafond suspendu, quadrillé de soutiens métalliques, on a découvert des symboles que Paul y avait affiché. Et sur un fond de musique et de bruits de rue, nous avons pris notre doigt comme une voiture qui circule sur les quadrillés comme sur des rues afin de se rendre d'un symbole à l'autre. Bien voilà, nous savons comment dessiner un plan !

Génial ! Quelle merveilleuse idée !

Nous avons fait un peu d'histoire locale ensuite, un petit tour du cimetière anglican et de Vieux Hull pour explorer l'histoire de l'industrialisation, de la syndicalisation, de la vie quotidienne entre 1820 et 1905, de l'immigration en provenance des Îles britanniques, le tout avec joie et des coeurs d'enfants partis à la découverte.

J'aime enseigner !

2 commentaires:

Missmath a dit…

Dans ce cimetière, à côté du monument à Philemon Wright, il y a une cache (que je n'ai pas encore réussi à trouver). Cela aurait permis de lier d'un gros câble intégrateur l'histoire, l'univers social, la lecture de carte, la science et l'éthique tout en prenant une bonne bouffée d'air et une petite marche santé !

Il y a tant à gagner de telles créations d'activités d'apprentissage.

Stéphanie Demers a dit…

Ah ! Avoir su, on aurait certainement pu combiner nos techniques géographiques avec notre histoire locale !