... devraient être abordés ensemble, lorsqu'il s'agit de la formation des enseignants.
L'engouement des étudiants en formation des enseignants pour la pédagogie de Freinet (vraiment, quand je dis engouement, je veux dire qu'ils et elles en tombent amoureux) me portent à croire que le cours Histoire et théories de l'éducation (qui est un cours de première session) peut ouvrir la porte de façon particulièrement fortuite à l'intégration des TICS.
Si l'imprimerie de Freinet est l'intégration de la technologie pour donner sens aux apprentissages réalisés dans l'exploration de la communauté et pour développer les compétences langagières (lire, écrire), les TICS se trouvent être analogues à cette imprimerie, d'une part, et à la communauté, d'autre part. Sans compter toutes les occasions de démocratisation de la salle de classe (pour les conseils de coopération, par exemple, un forum) possibles avec les TICS.
Ainsi, le désir intrinsèque de communiquer, que Freinet avait compris comme nul autre avant, a sont véhicule dans les TICS comme dans le journal de classe. Ça peut avoir l'air niaiseux, mais l'intégration des TICS n'est pas une priorité chez les enseignants en formation, qui voient mal le sens de cet outil pédagogique. Ils ont besoin de l'ancrer dans de la pédagogie «dure» et référentielle. L'enthousiasme des étudiants pour Freinet que je remarque depuis trois ans me porte à croire que c'est le point d'ancrage dont ils ont besoin pour voir l'intégration des TICS comme un acte foncièrement pédagogique et les TICS comme un outil aussi essentiel que les livres.
dimanche 8 juin 2008
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