Je suis très émue. J'ai envoyé cette semaine le lien du livre virtuel «La pieuvre» élaboré par les élèves de la classe de Madame Marie-France, dont mon fiston, à la tante de ce dernier, qui enseigne à des élèves de première année à Montréal.
Vous vous souvenez peut-être que je parlais récemment de l'importance de provoquer des intentions de communication réelle ?
La tante géniale de Félix a présenté «La pieuvre» à ses élèves. Qui ont ressenti le désir d'entrer en communication avec Félix et ses co-auteurs. je viens de recevoir à la maison une grosse enveloppe de messages et de dessins des amis de la classe de la tante de Félix. Il ne l'a pas encore vue, je vous promets de vous faire part de sa réaction. Il les apportera à l'école demain. Vous pouvez penser à quelque chose de plus valorisant pour des petits du préscolaire que de savoir que des amis ailleurs, au Québec, ont lu leur livre ? Plus encore, qu'ils ont souhaité y réagir ?
Je suis allée voir Madame Marie-France pour lui dire qu'il s'agisse des élèves de Montréal ou des profs et conseillers pédagogiques du collégial, «La pieuvre» a fait des vagues. Je voulais aussi lui dire qu'elle était une enseignante exceptionnelle et un modèle de pratiques exemplaires.
Ce n'est pas facile de planifier une année de merveilles et de découvertes pour des enfants. Il est encore moins facile de faire en sorte que cette année soit aussi signifiante au plan des apprentissages méthodologiques, disciplinaires, langagiers et socioaffectifs. Tout ça en soignant des bobos et des peines. Madame Marie-France n'a pas choisi de détenir la vérité absolue et de se tenir devant les enfants pour leur dire où aller. Elle a choisi de se tenir à côté d'eux, de leur fournir les outils nécessaires pour qu'ils trouvent leur propre chemin, d'applaudir leurs succès, les ouvrir au monde et leur faire apprendre de leurs erreurs.
et j'en suis éternellement reconnaissante
mardi 10 juin 2008
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