jeudi 5 juin 2008

L'art de donner un sens aux apprentissages


Je déjà fait l'éloge de la géniale Madame Marie-France, l'enseignante de Félix (à la maternelle) qui est en poste depuis février. En si peu de temps, elle a transformé l'expérience scolaire de mon fiston en aventure merveilleuse.


La classe de Madame Marie-France a participé à l'activité Raconte-moi une histoire du Récit préscolaire.

Pour visionner le livre de Félix, Magali et Charles

N'oubliez pas de cliquer sur le son pour entendre la narration. Les pages de droite sont narrées par Félix !

2 commentaires:

Missmath a dit…

Avant que je ne vois le livre, Charles-Antoine me posait une question à laquelle je ne peux que répondre par l'affirmative : devrions-nous montrer ce livre aux profs du Cégep ? Oui ! Et bravo à cette enseignante, ça change des rôles des rois et reines de la journée. Et bravo au Récit préscolaire pour l'initiative. C'est avec des projets comme ceux-là que les profs prennent le goût d'innover.

Évidemment, je ne répéterai pas que j'adore l'histoire de la pieuvre.

Stéphanie Demers a dit…

J'ai rarement vu une enseignante qui a tant de foi en ce que peuvent faire ses élèves. Elle leur a appris la méthode scientifique, c'est hallucinant de les entendre monter un protocole pour confirmer leurs hypothèses (pas un blague... en maternelle).

Félix et moi avons trouvé une chenille de cerisier de l'autre côté de la rue de l'arbre. On se demande comment elle a fait pour s'y rendre (question de recherche). Félix me dit « mon hypothèse c'est qu'elle était sur une feuille qui a été transportée par le vent - avec la chenille - sur ce côté de la rue». Je lui demande comment on pourrait vérifier s'il a raison. «On place une chenille sur une feuille de cerisier, on les tient bien haut et on les laisse aller dans une bourrasque de vent» Et ensuite ? «On mesure la distance que la feuille et la chenille parcourent et on essaie de voir si c'est assez de distance pour traverser la rue».

Nous n'avons pas encore trouvé de chenille volontaire pour faire avancer notre recherche.

Mais j'adore Madame Marie-France. Elle est un cas à étudier comme modèle de pratique exemplaire.