Ralph Waldo Emerson était favorable au développement de la pensée historique
I History
Ralph Waldo Emerson (1837)
«A man is the whole encyclopaedia of facts. The creation of a thousand forests is in one acorn, and Egypt, Greece, Rome, Gaul, Britain, America, lie folded already in the first man. Epoch after epoch, camp, kingdom, empire, republic, democracy, are merely the application of his manifold spirit to the manifold world.
This human mind wrote history, and this must read it. The Sphinx must solve her own riddle. If the whole of history is in one man, it is all to be explained from individual experience. There is a relation between the hours of our life and the centuries of time.
Each new law and political movement has meaning for you. Stand before each of its tablets and say, `Under this mask did my Proteus nature hide itself.' This remedies the defect of our too great nearness to ourselves. This throws our actions into perspective […]The world exists for the education of each man. There is no age or state of society or mode of action in history, to which there is not somewhat corresponding in his life. Every thing tends in a wonderful manner to abbreviate itself and yield its own virtue to him. He should see that he can live all history in his own person. He must sit solidly at home, and not suffer himself to be bullied by kings or empires, but know that he is greater than all the geography and all the government of the world; he must transfer the point of view from which history is commonly read, from Rome and Athens and London to himself, and not deny his conviction that he is the court, and if England or Egypt have any thing to say to him, he will try the case; if not, let them for ever be silent. He must attain and maintain that lofty sight where facts yield their secret sense, and poetry and annals are alike.»
mardi 9 juin 2009
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2 commentaires:
Merci d'avoir partagé ça avec nous. Cette lecture renforce ma conviction que lorsque quelqu'un meurt, c'est toute une 'bibliothèque' qu'il emporte avec lui. Ce texte - si je l'ai bien compris - pourrait aussi s'appliquer à la mémoire collective. Dans un village comme le nôtre ici, un chapitre de son histoire s'efface avant même d'avoir été écrit chaque fois que le clocher sonne le glas et presque chaque fois qu'un de nous s'installe à demeure dans un chsld. Or, l'histoire partagée d'une collectivité, c'est son socle, c'est ce qui l'enracine et, évolutivement, forge son identité en lui donnant un sens, et c'est ce qui renforce le sentiment d'appartenance et la capacité d'inclusivité de ceux et celles qui la composent.
Cela vaut aussi pour un peuple... Mais c'est là une autre histoire!
La mémoire collective ne peut qu'être enrichie par la pensée historique, qui lui ajoute esprit critique et raisonnement...
ce qui est intéressant au sujet de l'histoire locale (comme de ton village), c'est que c'est un objet d'étude idéal pour les élèves. Les recherches démontrent que la proximité de l'objet d'étude historique favorise le développement de la pensée critique et de la compréhension des phénomènes historiques dans la durée. PLus les élèves peuvent toucher, manipuler et voir l'histoire, plus ils sont en mseure de comprendre ses concepts les plus abstraits. Ce serait un beau projet pour des élèves du 2e ou 3e cycle du primaire que de re-construire l'histoire locale en allant interroger les témoins qui sont dans les foyers d'accueil, par exemple...
Toute histoire locale s'iscrit dans une histoire plus vaste, dans ses movuements de continuité, dans ses ruptures et je crois qu'au Québec, son importance est sous-estimée
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