« Est mien seulement ce en quoi je reconnais mon être, et je ne peux le reconnaître que là où il est engagé. » Simone de Beauvoir
que d'émotions fortes ! Une salle remplie d'éducateur de tous les milieux possibles, les enfants de Freire, Henry Giroux, Nota Freire, Donaldo Macedo...
et Joe Kincheloe qui explique la motivation du projet : former un réseau de pédagogues critiques du monde entier, dans lequel l'Amérique du Nord écoute le reste du monde ... une conversation, dit-il, moins blanche, moins masculine, dédiée aux formes internationales de justice.
Les pédagogues critiques sont fâchés, dit Kincheloe, mais ils sont aussi humble et de façon encore plus importante, animés par l'amour radical (radical love). Cet amour radical nous vient de Freire, et c'est cette idée que l'on aime assez l'humanité pour vouloir l'aider, agir sur elle mais surtout avec elle pour sa transformation, afin qu'elle puisse lire le monde.
Enfin, Kincheloe nous rappelle qu'il est de la tâche des pédagogues critiques de briser la hiérarchie institutionnelle qui relègue l'éducation et la recherche en éducation à un échelon inférieur, rarement considéré pour le financement ou comme ayant quelque valeur que ce soit dans les milieux universitaires. Je ne suis pas certaine que ce soit le cas partout, mais Kincheloe était vraiment fâché et sincère, j'en déduis qu'il a vécu des moments décourageants dans sa carrière !
En passant, Kincheloe est détenteur de la chaire de recherche du Canada pour la pédagogie critique.
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