vendredi 29 février 2008
Difficile interprétation...
...de cette recherche de la Direction de la santé publique sur la maturité scolaire des élèves de maternelles publiques à Montréal En route pour l'école
D'abord, parce que la définition de la maturité scolaire laisse planer le doute sur ce que sont les attentes de l'école "La maturité scolaire se définit comme le degré de préparation des enfants leur permettant de satisfaire les exigences de l’école. Des chercheurs ont démontré que cette mesure, prise à la maternelle, permet de prévoir jusqu’à 60 % de la variance aux tests de 3e année du primaire et qu’il s’agit d’un bon indicateur de l’état de développement de l’enfant à son entrée à l’école : « La proportion d’enfants qui, au moment de commencer l’école, sont déjà vulnérables dans au moins une dimension de leur développement, est un facteur
très déterminant du succès que connaîtra l’école dans sa tâche d’aider les enfants à atteindre leurs compétences scolaires de base ».
Je suis entièrement en accord avec l'analyse de l'impact des facteurs de risque et de la comorbidité des troubles d'adaptation psychosociale et des difficultés scolaires. On présente les domaine de l'instrument de mesure, dont un qui me chicote
"Compétence sociale : Habiletés sociales, confiance en soi, sens des responsabilités, respect des pairs et des adultes, respect des règles et des routines de la classe, habitudes de travail et autonomie, curiosité." Or, ce sont les enseignants de la maternelle qui remplissent le questionnaire... je suis inquiète, mais comme je suis incapable pour l'instant d'explorer le questionnaire, je fais confiance que les questions ne portent pas trop à interprétation, surtout en ce qui concerne "respect des règles et des routines de classe" "respect des adultes" et "habitudes de travail"
Mais... je me questionne
- quelles sont les attentes de l'école ? qui les détermine ?
- de quels tests de 3e année parle-t-on ?
Il va falloir fouiller plus creux, je crois. Mais toute recherche qui oblige la société à se pencher sur le sort qu'elle réserve à ses enfants est d'une valeur inestimable. Que faire devant ce cosntat de retard ?
permettez-moi de retourner en Scandinavie, où l'appui aux parents pour favoriser le développement des enfants est particulièrement bien pensé et subventionné. De plus, je réitère ma revendication d'un réel système de garderies publiques, avec des programmes de stimulation précoce qui ont fait leurs preuves un peu partout dans le monde. À noter que mêmes les États-Unis dépensent plus que nous pour les programmes de petite enfance !
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